Europe: début de semaine résilient pour les Bourses
information fournie par Cercle Finance 16/06/2025 à 12:00
'La géopolitique n'a normalement pas beaucoup d'importance pour la performance du marché à long terme. Il s'agit d'une tendance assez constante, y compris au cours des deux dernières années avec le Moyen-Orient', met en avant Deutsche Bank.
La banque allemande rappelle d'ailleurs que si, en avril 2024, la première attaque iranienne contre l'Etat hébreu s'était traduite par un bref mouvement d'aversion au risque, les marchés s'étaient par la suite rapidement redressés.
'Puis, en octobre 2024, de nouvelles frappes iraniennes ont entraîné une flambée des prix du pétrole, mais lorsque la réponse d'Israël s'est montrée plus limitée que beaucoup ne l'avaient prévu, les prix ont de nouveau chuté', poursuit-elle.
Préférant pour l'heure temporiser face aux risques géopolitiques, les investisseurs devraient se montrer attentifs, en milieu de semaine, à la réunion du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (FOMC).
'Depuis décembre, la Fed a tenu une position attentiste en raison d'une inflation encore un peu trop élevée et d'un marché du travail encore résilient', rappelle Bastien Drut, responsable de la stratégie et des études économiques chez CPRAM.
Or, le professionnel considère que 'le fait que l'inflation n'ait toujours pas réagi aux hausses de droits de douane et que les conditions sur le marché du travail se soient légèrement dégradées rend cette position plus difficile à tenir'.
Au chapitre des statistiques américaines, outre l'indice Empire State cet après-midi, la semaine verra paraitre notamment les ventes de détail et la production industrielle, ainsi que les indicateurs avancés du Conference Board pour le mois de mai.
De ce côté-ci de l'Atlantique, les prochains jours seront marqués par l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne, l'inflation dans la zone euro et au Royaume-Uni, ainsi que la réunion de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE).
'Nous nous attendons à ce que la BoE opte pour le statu quo par sept voix contre deux, mais avec des risques 'colombes',' pronostique Bank of America, qui prévoit toujours des réductions de taux en août, septembre et novembre.
Dans l'actualité des valeurs, on notera la chute de plus de 6% de Renault à Paris, après l'annonce du départ dans un mois de son directeur général Luca de Meo, qui devrait rejoindre Kering dont le titre bondit à l'inverse de 10%.
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